Ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire : un chantier parfaitement en ligne !

La phase de mise en place des équipements ferroviaires est déjà réalisée pour moitié, neuf mois seulement après l’entrée en piste du train de pose des voies. La moitié des rails et des traverses a été posée, et plus de 9.000 poteaux caténaires destinés à fournir l’énergie aux trains. 

La mise en place des équipements électriques et de la signalisation ferroviaire progresse aussi à vitesse grand V. Les travaux des deux sous-stations électriques destinées à fournir l’énergie à l’ensemble des équipements ferroviaires sont en cours de finalisation à Juigné-sur-Sarthe (Sarthe) et au Pertre (Ille-et-Vilaine) (en photo).

Les équipes d’Eiffage Énergie sont mobilisées à plein sur ce mégaprojet, comme celles d’Eiffage Infrastructures. « Nous nous sommes impliqués dès la signature du contrat », souligne Sidoine Serraj, directeur de projet d’Eiffage Énergie. « Nous avons participé à la conception et orchestré des adaptations de manière à minimiser les interventions sur site, et à anticiper les phases d’essais. C’est le cas, par exemple de la préfabrication des bâtiments (shelters) pré-câblés et essayés en atelier, dans les postes électriques comme dans les sites du système de télécommunication GSM-R. Nous avons aussi permis d’optimiser les interventions travaux, en anticipant avec les équipes d’Eiffage Infrastructures, la réalisation des traversées de voies, nécessaires au passage des câbles de part et d’autre de la voie ; celles-ci ont ainsi été réalisées pendant la phase de génie civil, ce qui a également comme effet d’éviter de  fragiliser la plateforme ferroviaire. »

Un marché de 400 millions d’euros pour la branche Énergie. « Tous nos métiers sont concernés par ce chantier hors normes : la radio, les systèmes de télécommunications, la basse comme la haute tension, l’éclairage, les systèmes d’automatisme et de supervision, la signalisation ferroviaire et la caténaire », souligne Sidoine Serraj. « Aussi nous menons un très gros travail d’intégration et de gestion des interfaces ». 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Plus de 700 personnes pour la partie « équipements » sont engagées sur le chantier, sous-traitants compris. Elles déploient depuis la fin des travaux de génie civil et de terrassement plus de 10.000 poteaux caténaires, plus de 500 luminaires, plus de 80 points de raccordements ErDF, près de 4 000 kms de câbles ou encore 26 sites GSM-R. 

Outre les deux sous-stations électriques, les équipes vont construire 15 postes équipés d’autotransformateurs le long de la ligne en vue de compenser les chutes de tension lorsque les trains s’éloignent de ces sous-stations. Dix-huit bâtiments techniques de signalisation sont aussi équipés. Chacun de ces bâtiments contrôlant des zones de plusieurs kilomètres, regroupant des équipements de détection et de transmission nécessaires à la circulation en sécurité des trains à grande vitesse.